L’anti-régimes

Plus on s’astreint à des régimes draconiens plus on prend du poids ! Qui plus est plus le risque d’être diagnostiqué diabétique est grand !

En matière de poids, nous sommes tributaires de nombreux facteurs : la génétique, le sexe, l’âge, le fait d’être sportif ou non…

Première chose : Accepter que l’on ne choisisse pas son poids d’équilibre, celui pour lequel l’organisme est réglé pour fonctionner correctement, quand bien même ce n’est pas le poids que l’on souhaite voir en montant sur la balance !

Plutôt que de parler régime et si nous parlions rééducation alimentaire, pas à pas… en commençant par bannir les phrases toutes faites « je dois perdre 5kg, 10 kg ou 15kg… »

Et si nous apprenions à manger en fonction de nos besoins et non pas en fonction de nos compulsions ? Car plus nous mangeons, plus nous avons envie de manger ! Plus on se prive d’un aliment, plus on le désire !

L’organisme est le meilleur régulateur de poids qui soit quand on le laisse fonctionner sans brimade ni restriction : la véritable clé est donc de réapprendre à faire confiance aux signaux de notre corps.

Retrouvons nos sensations alimentaires et faisons la paix avec la nourriture.

1 – Reconnaître la vraie faim

Cette « vraie » faim indique un besoin physiologique : avant de manger, le cerveau envoie des signaux pour déclencher des contractions de l’œsophage et de l’intestin, permettant aux résidus des repas précédents d’être éliminés et permettre ainsi au tube digestif de se remplir à nouveau.

Rien de plus simple pour reconnaître cette vraie faim… ne pas manger ! Attendre que la faim se manifeste pour détecter les bons signaux…

2 – Un autre signal : la satiété

La satiété nous indique la suffisance d’un apport alimentaire.

Il faut au moins 20 minutes à l’organisme pour prendre en compte ce qu’il a ingéré et envoyer une information au cerveau pour que la prise alimentaire s’arrête ou continue.

Manger lentement en étant attentif et surtout par petites quantités est une façon de (re)découvrir cette sensation.

3 – Ré-apprivoiser l’appétence

L’appétence est un système qui permet de réguler non pas la quantité ingérée mais la qualité.

Le corps sait ce dont il a besoin en nutriments, vitamines, minéraux… il nous donne de l’appétit pour les aliments susceptibles de combler ces besoins.

Au cours de votre repas, vous pouvez être rassasié face à un plat de viande et pour autant l’envie de fruits ou de fromage est encore présente !

Nous ignorons ces signaux depuis très longtemps, parfois depuis toujours ou presque, car des recherches ont montré que, jusqu’à l’âge de 5 ans, les enfants ont une très bonne régulation de leur appétit, ou « appéstat ».

Ainsi, adultes, nous nous fions plutôt à des critères sociaux (je m’arrête de manger quand les autres autour de la table le font) ou des indices visuels (lorsque la table est débarrassée) ou sensoriels de douleur (attendre d’avoir l’estomac lourd, ou distendu !).

Si nous tentions de manger juste assez. Juste assez pour rester en santé, juste assez pour nous sentir satisfaits, juste assez pour ne pas tomber dans la gourmandise !

Cette notion de juste assez ne représente pas une mesure précise, il faut être attentifs à notre faim, prendre en compte notre niveau d’activité physique, des variables telle que la température extérieure…

Eduquez votre esprit… et veillez à ne pas tomber dans certains pièges :

  • Les bols larges, comme les grosses portions ou les gros paquets, peuvent suggérer qu’il est approprié de manger une grande quantité ; choisissez de grands récipients pour servir les fruits et légumes !
  • Stockez des aliments sains ou ne stockez pas ! Ainsi moins de tentation !
  • Se servir dans de petites assiettes donne la sensation de manger davantage que lorsqu’on utilise une grande assiette,
  • Loin des yeux, loin du ventre : l’accessibilité et la visibilité contribuent à la surconsommation
  • Méfiez-vous des produits allégés qui incitent à manger plus en déculpabilisant la consommation !
  • Gardez une trace de ce que vous mangez et visualisez la totalité de ce qui compose votre repas avant de manger… Le cerveau obtient ainsi un premier repère, un indicateur pour lui permettre d’envoyer les signaux au moment propice !
  • N’oubliez pas le plaisir ! et aussi la convivialité !

L’hiver

Prévention des excès des fêtes de fin d’année

1 – Manger léger le jour précédent et le jour suivant les repas de fêtes

2 – Homéopathie au secours du foie : 5 granules de Nux Vomica 7CH avant et après chaque repas

3 – Mastiquer et Respirer en toute conscience par le ventre* : 3 respirations avant et après chaque repas

Une fois les fêtes passées, pensez « monodiète » pour retrouver au plus vite un confort digestif et favoriser le travail « détox » de l’organisme.

*l’inspir par le nez gonfle le ventre, l’expir par la bouche rentre le ventre… (visualiser un ballon que l’on gonfle et qui se dégonfle, ou encore au flux et reflux des vagues…)

Un mot pour les petits

A côté des mesures d’hygiène de base (lavage des mains fréquent), nous pouvons agir pour « booster » les défenses immunitaires de nos petits et les aider ainsi à se défendre contre les rhumes, refroidissements et autres affections ORL.

1 – Les oligo-éléments (Oligosol) : Cuivre-Or-Argent ou Manganèse-Cuivre (si terrain allergique) : une demie dose chaque matin à jeun pendant toute la période hivernale avec un stop chaque mois de 5 jours

2 – L’extrait de pépin de pamplemousse (Bio, porter une attention particulière sur la qualité de la marque distributrice!) : 5 gouttes par jour pendant la période hivernale avec un stop chaque semaine d’une journée.

3 – La cerise sur le gâteau : Les baies de Goji, gourmandises santé! Le Goji est le fruit le plus riche en vitamine C : une poignée par jour en encas.

Et n’oubliez pas, l’ennemi public N°1 pour l’immunité de vos petits est… un virus? un microbe? une bactérie?… eh bien non, tout simplement c’est le sucre!!!

Un mot pour les grands

« Booster »aussi vos défenses immunitaires : ce qui vaut pour les petits vaut pour les plus grands… vous pouvez même doubler la dose des baies de Goji!

L’huile essentielle de Cinamonum Camphora (Ravintsara) est un antiviral exceptionnel, anticatarrhal et expectorant :  A utiliser en usage externe sur la face interne des poignets et/ou le haut du thorax : 6 à 8 gouttes 4 fois par jour pendant 10 jours maxi.

1 – S’alimenter (vaut aussi pour les petits bien-sûr!!!)

N’oubliez pas, l’alimentation est le premier facteur d’encrassement de l’organisme. Il faut s’efforcer à appliquer une alimentation hypotoxique, riche en crudités au début de chaque repas, en légumes et fruits frais.

Pensez également à boire en quantité suffisante de l’eau, peu minéralisée.

2 – Bouger

Sans se surpasser… au plus juste pour soi, simplement bouger!

3 – Assainir

Pensez à aérer vos lieux de vie, personnel et professionnel mais aussi d’en purifier l’ambiance par la diffusion de complexes d’huiles essentielles.

Ayez recours aux plantes (en tisane ou décoction) : le thym est antiviral, antiseptique des voies pulmonaires, digestives et urinaires, la cannelle est un tonique général … et aux huiles essentielles dans leurs multiples applications, inhalation, massage, à respirer, à avaler.

NB : De nombreuses précautions sont à prendre autour de l’usage des huiles essentielles. Qu’elles soient naturelles ne signifie pas qu’elles soient sans danger!!!! Demander l’avis d’un thérapeute averti.

Jeûne, monodiète ou cure de détoxination… retour à une alimentation saine avant tout

Selon Hippocrate « Quand le corps est chargé d’humeurs impures, faites lui supporter la faim : elle dessèche et purifie »

Le jeûne

Le secret du jeûne réside dans l’utilisation de l’énergie libérée de la table au profit de la santé…

En pratiquant le jeûne, le corps est au repos ; on lui permet un temps d’auto-régénérescence. Il ne consacre plus d’effort à la digestion, plus d’effort mécanique, sécrétoire ni même nerveux et économise une quantité importante d’énergie qu’il consacre alors aux émonctoires (organes d’élimination : foie, intestins, reins, peau, poumons, lymphe) et aux réfections tissulaires (régénération et normalisation métabolique…)

Oui mais voilà, le jeûne n’est pas à la portée de tous et doit se faire de manière incontournable accompagné d’un praticien expérimenté…

La cure saisonnière ou monodiète

Pratiquée régulièrement, la monodiète (diète pendant laquelle on ne consomme qu’un seul aliment) participe activement à l’équilibre des humeurs (sang et lymphe).

Il s’agit de profiter le plus possible des fruits et légumes de saison (voir dans rubrique « Au rythme des saisons »).

Le bon rythme sera le vôtre : 1 jour par semaine, chaque soir d’une semaine par mois… sans toutefois excéder les 2 mois.

Pratique plus abordable que le jeûne dans une même volonté de recouvrer le respect de son corps…

Mais la première démarche ne doit-elle pas être de se responsabiliser face à son alimentation et adopter une authentique hygiène nutritionnelle ?
L’alimentation saine, véritable ordonnance dans l’assiette !

Prendre la voie d’une alimentation « saine » est d’avoir dans son assiette, et toujours en fonction des saisons :

  • Des légumes variés, en entrée d’au moins un des repas :

Légumes feuilles, roquette, mâche, pissenlit, romaine, chicorée, épinards, brocolis, chou (fleur, chinois, vert, frisé, rouge, de Bruxelles, Romanesco), fenouil, céleris…

Champignons

Légumes racines, panais, radis, carotte, betterave, navet, courgette, poivron, concombre, potimarron…

  • Des légumes cuits, selon l’appétit et en préférant les cuissons douces (papillote, wok, vapeur)

Haricot vert, blette, aubergine, céleri, poireaux, navet, artichaut, courges, pomme de terre, pâtisson, asperge…

  • Des fruits, au moins deux par jour (11h – 17h)

Pomme, cerise, pèche, ananas, mangue, goyave, pamplemousse, raisin, banane, nèfle, melon, fraise, framboise, figue, myrtille, cassis…

  • Des oléagineux, en en-cas dans les salades ou les desserts

Amande, noix de coco, de cajou, de pécan ou du Brésil, noisette, pignon de pin, graine de courge, de tournesol, pistache…

  • Des protéines

Poisson ou coquillage (surtout huîtres et moules fraîches), œuf, fromage de chèvre ou de brebis, éventuellement de vache, viande blanche de temps en temps…

  • Des fruits séchés, particulièrement l’hiver

Datte, raisin, pruneau, figue, pèche, mangue, banane, poire…

  • Des céréales et graines,

Celles « sans gluten » à privilégier : riz, sarrasin, millet, quinoa, maïs et celles glutineuses : seigle, orge, avoine, blé, semoule, boulgour, épeautre…

  • Des légumineuses

Fève, lentille verte et rose, petits pois, haricot blanc, rouge, jaune, soja, pois chiche…

  • Des aromates, frais si possible

Persil, ail, oignon, ciboulette, coriandre, menthe, thym, estragon, basilic… mais aussi dans les plats chauds, laurier, romarin, sauge, curcuma, origan, sarriette, girofle, baies de genièvre, muscade, cannelle…

  • Des condiments

Fleur de sel, moutarde et fenugrec en grains, gingembre, poivre vert et rose, gomasio, citron vert ou jaune, vinaigre de cidre, balsamique…

  • De l’huile vierge première pression à froid, à alterner ou en association (3 cuillères à soupe par jour et par personne)

Olive, colza, noix, soja, tournesol…

  • De l’eau pure, 1,5 litres par jour, tisane ou thé vert

 

Et le moins possible de grignotage entre les repas, alcools, tabac, café, produits fumés et charcuterie, sucres ordinaires ou aliments sucrés tels que soda, cola, sirop, limonade, glace, pâtisserie du commerce. Sucrez modérément avec du miel, du sirop d’agave…

 

Et n’oubliez pas de respirer lentement, profondément et par le nez, au début et à la fin du repas mais également aux changements de plats… Une respiration relaxante est favorable sur le plan digestif.

 

Mastiquer longuement est également indispensable ; au-delà du bénéfice mécanique (broyer les aliments pour alléger le travail musculaire de l’estomac), des bénéfices organoleptique (saveur, arôme, texture), psychoaffectif (plaisir/déplaisir mais aussi volonté), biochimique, aseptisant et de satiété.