Répondre à une problématique de sommeil n’est pas chose aisée. Nous sommes, comme je le répète très souvent, des individus uniques et ce qui est bon pour notre voisin ne s’applique pas si simplement à soi-même !
C’est ce que j’appelle notre biochimie individuelle. Aussi, faut-il bien se connaître et expérimenter ce qui est bon et juste pour nous alors… à chacun de jouer !
1 – Mangeons mieux
- – Préférer un dîner riche en glucides et pauvre en protéines : Attention les aliments à indice glycémique élevé sont à bannir (pain blanc, céréales raffinées ou sucrées, chocolat, sucre, pâtisseries…) au profit des aliments à indice glycémique bas (pain aux céréales, pain complet, céréales entières, légumineuses, légumes…)
- – Privilégier un dîner léger, non épicé et pas trop tardif
- – Eviter les boissons alcoolisées et contenant de la caféine : l’alcool peut favoriser l’endormissement pour certains mais il déstructure totalement le sommeil !
2 – Gérons notre stress (phytothérapie, relaxation, respiration…)
3 – Aérons-nous tous les jours au moins 20 minutes
4 – La phytothérapie à notre secours, à tester : l’angélique, la passiflore, la valériane, la camomille (…)
5 – Respectons notre rythme : J’ai expérimenté pour vous ce qui suit…
- – Qu’est-ce qu’un cycle de sommeil ? C’est une période d’environ 1h30 qui comporte différentes phases : l’endormissement (15 min), une phase de sommeil lent léger et de sommeil lent profond (60 à 75 min), une phase de sommeil paradoxal (15 à 20 min), une phase de latence qui débouche soit sur un nouveau cycle soit sur le réveil.
Une nuit comporte 4 à 6 cycles.
- – Commencer par un repérage : En pratique, il s’agit de reconnaître sur quelques jours sa propre cyclicité : on note l’heure des premiers signes d’envie de dormir (les yeux qui clignotent, le bâillement peut-être, un relâchement musculaire…) et notre heure véritable de coucher et de lever (avec ou sans réveil, la semaine comme le week-end). Il est également intéressant de spécifier l’impression de bon ou mauvais sommeil, de fatigue ou non au lever. Nous identifions ainsi également notre besoin de sommeil (entre 6 et 9h).
- – Respecter son besoin et ses cycles de sommeil : Partons de l’hypothèse que nos cycles durent 1h30,
- – si nous devons nous lever à 6h30 pour être à l’heure pour l’école, le travail… Nous devons être endormis à 21h30, 23h ou 0h30 en fonction de notre besoin et en respectant nos cycles.
- – si nous repérons qu’à 22h30 les premiers signes se font sentir… afin que nos cycles soient respectés, nous devrons nous lever à 4h30, 6h ou 7h30 selon notre besoin. Dans cet exemple, si nous avons la même contrainte d’heure de lever, 6h30, nous gagnons une demie-heure de temps…
Que pouvons-nous faire avec ce temps gagné? Mettre en place un petit rituel (méditation, gym douce ou énergétique et étirements…) A vous de jouer!
- – Le(s) secret(s) pour dormir mieux :
- – Ne pas oublier le temps d’endormissement, environ 15 minutes,
- – Ne pas s’endormir pendant un cycle : si la fatigue s’est fait sentir il y a trente minutes, attendre 45 minutes supplémentaires -en comptant l’endormissement, le cycle d’1h30 sera passé- pour aller au lit et dormir au bon moment.
- – Les phases de sommeil lent profond sont les plus réparatrices. Elles sont d’une plus longue durée sur les premiers cycles de sommeil.
- – Mieux vaut dormir le temps de 4 cycles (6h) plutôt que de couper un cycle en cours de route pour dormir 8h ! Dormir plus n’est pas dormir mieux!
Complément d’information dans cet e-book : les secrets d’un sommeil réparateur
Pour ma part, j’ai expérimenté ce nouveau sommeil grâce à un article posté sur le site Ça se saurait.fr
Une dernière chose, un organisme qui n’est pas réparé par un sommeil de qualité, par instinct de survie va demander plus de carburant… vous vous demandez lequel?… Le sucre bien-sûr !!!!! faites-en la bonne déduction!