L’Automne

Entreprendre une monodiète est une démarche active, de pleine conscience.

Les changements de saison accueillent parfaitement le moment de la monodiète, « grand nettoyage » utile après les fêtes hivernales comme après les excès estivaux pour soulager le système digestif et les organes dépuratifs.

La monodiète s’inscrit autant dans une approche curative que préventive.

automne

Quel est le principe de la monodiète ?

La monodiète consiste à ne consommer qu’un seul aliment, à sa faim, entre 3 jours et une semaine, en fonction de la capacité, propre à chacun, de la supporter.

Elle est une représentante du jeûne… détoxifiante tout en douceur…

Comment se préparer à la monodiète ?

La veille au soir de la monodiète, le repas sera léger, au mieux composé d’une bouillie cellulosique*.

Pendant la cure, seule l’eau pure et/ou des tisanes légères (chardon marie, romarin, fumeterre, artichaut, pissenlit pour le foie ; thym, plantain pour purifier le sang), à raison d’un bon litre par jour et plus si besoin, seront consommées.

Pour mener à bien la cure, le choix des aliments est primordial : il se portera sur un fruit, un légume, une céréale comme le riz complet ou un laitage comme le fromage blanc ; des aliments en somme qui favorisent la digestion sans apporter de nouvelles toxines et si possible issus de l’agriculture biologique (afin de limiter les risques d’intoxication par les pesticides).

Oubliez la cure de chocolat, de biscuits, de chips ou même de viande (chargée de toxines que l’organisme cherche à éliminer par la cure)!!!

Les propriétés médicinales des aliments peuvent également orienter le choix fait : l’artichaut pour favoriser le drainage, les carottes pour faciliter la digestion (en jus le matin, râpées le midi et cuites le soir), la cerise en tant que diurétique, la fraise pour contribuer à l’élimination de l’acide urique, la pomme pour faciliter le fonctionnement du foie et des intestins, la poire celui de la vésicule biliaire…

La saison influencera également le choix de l’aliment :

  • à l’automne, la cure de raisin,
  • avant l’hiver, la cure de vitamine C avec de l’argousier, du jus de sureau, de citron,
  • pendant l’hiver, les soupes de légumes, les céréales (riz complet ou mi-complet, millet, sarrasin),
  • au printemps, la cure de sève de bouleau, le pissenlit (…)

Le bon rythme pour effectuer ce type de cure est propre à chacun :

  • De 1 journée à 3 jours consécutifs,
  • Un jour par semaine pendant plusieurs semaines,
  • Chaque dîner pendant une semaine (…)

Pourquoi faire une monodiète ?

L’organisme élimine régulièrement les déchets accumulés par l’action des émonctoires (organes d’élimination : foie, intestins, reins, peau, poumons, lymphe). Si ceux-ci sont trop sollicités, ils se fatiguent, s’épuisent et ne remplissent plus leur rôle au maximum de leur capacité.

Les toxiques et toxines alors non traitées poursuivent leur chemin et se déposent à l’endroit le plus fragile, le plus faible du corps.

La localisation des troubles dépend en effet des faiblesses organiques, de l’hérédité, de la nature des déchets**, de l’état psychologique de chacun.

La maladie s’installe faisant apparaitre bien souvent la fièvre, signe que le corps essaie de se défendre. Surveillée (et maîtrisée en cas de nécessité), la fièvre participe au processus de guérison. Si ce dernier est interrompu trop tôt (en agissant sur la fièvre trop précocement par exemple), l’action de nettoyage du corps se stoppe.

Quand bien même le premier symptôme aura disparu, un suivant apparaîtra, peut-être plus intense encore que le premier… Ceci doit être la motivation première de s’exercer à ce « nettoyage » de l’organisme, en profondeur et en douceur.
L’encrassement de l’organisme résulte soit :

  • de la suralimentation, lorsque la quantité d’aliments ingérés excède la capacité de transformation de notre tube digestif : excès de protéines (2/3 des besoins protéiques couverts par la consommation de viande, produits laitiers, oeufs…), de glucides (sucres) et de lipides (graisses).

Ce phénomène s’explique notamment par le fait qu’aujourd’hui les aliments sont privés de leurs éléments vitaux par les multiples raffinage qu’ils subissent ; Ce sont des « faux aliments » (boissons industrielles, sucreries diverses…). Il faut en conséquence consommer plus d’aliments pour couvrir les besoins quotidiens en vitamines, minéraux et oligoéléments.

  • du stress, l’hyperfonctionnement des facultés motrices, nerveuses et cérébrales utilise en grande partie l’énergie initialement nécessaire à la digestion et l’élimination. A cela, s’ajoute le fait que la personne stressée sera davantage consommatrice de produits intoxicants comme les sucreries, le tabac, l’alcool, le café.
  • des pollutions de l’air, de l’eau et de la terre, ces poisons que contiennent les aliments pénètrent l’organisme lorsque qu’ils sont consommés.
  • de la sédentarité, le fait d’accorder de moins en moins de temps à l’exercice physique ne favorise pas le travail d’élimination par la peau, organe d’élimination non négligeable.

Sans provoquer de manière systématique la maladie, l’encombrement de l’organisme par l’ensemble de ces déchets entraîne bien souvent une baisse d’énergie, un affaiblissement de l’immunité, des problèmes de peau ou une surcharge pondérale.

Quand est-il nécessaire de faire une monodiète ?

Voici une liste non exhaustive des raisons qui conditionnent l’entreprise de la cure :

  • après un repas trop copieux, des excès alimentaires,
  • après un choc psychologique,
  • aux changements de saison,
  • lors d’une surcharge pondérale,
  • avant d’effectuer un changement vers une alimentation naturelle plus saine,
  • avant de commencer toute thérapeutique naturelle afin d’en magnifier l’efficacité,
  • en cas d’allergies et d’intolérances alimentaires pour distinguer ce qui convient au corps de ce qui ne lui convient pas,
  • en cas de douleurs chroniques…

Un corps encrassé cherche lui-même à éliminer ce qui l’encombre par l’utilisation des émonctoires. Selon les individus, il choisit d’éliminer :

  • par les voies respiratoires : toux, crachats, nez qui coule…
  • par les voies urinaires : urines chargées, calculs ou sable…
  • par les intestins : diarrhée…
  • par la peau : boutons, eczéma, sueur…
  • par le foie et la vésicule biliaire : sécrétion biliaire importante, calculs…

Mise en garde : En aucun cas la monodiète ne doit être prise pour base d’un régime ou d’une alimentation permanente. Elle est conseillée uniquement temporairement dans le but d’éliminer les toxines du corps. La monodiète n’exclut pas non plus la consultation auprès d’un spécialiste de santé.

Quels sont les effets d’une monodiète ?

Voici une liste non exhaustive des effets notoires de la monodiète :

  • aucune sensation de lourdeur après le repas, plus de somnolence associée à la digestion,
  • gain d’énergie car le système digestif est au repos,
  • amélioration du sommeil,
  • stimulation des facultés de réflexion et d’inspiration du fait de la nouvelle distribution d’énergie,
  • affinement de la silhouette du fait de la disparition des fermentations notamment, et sensation de légèreté,
  • purification externe de la peau (…)

Il est à noter que pendant la cure, les selles, les urines voire même la sueur seront modifiées (couleur, odeur) puisqu’elles se trouvent chargées de toxines.

L’après monodiète

Après la cure, la reprise alimentaire se fait progressivement (sur 3 jours environ) en introduisant tout d’abord les légumes et les fruits cuits, le poisson vapeur, les céréales, les légumineuses, les fromages, les légumes et fruits crus pour finir par l’introduction des produits carnés… Ainsi perdureront les bénéfices de la cure.

 

* Recette de la bouillie cellulosique : faire bouillir des légumes aqueux (salades, poireaux, carottes, navets, céleris, tomates sans céréale, ni pomme de terre, ni graisse, ni sel). Quatre fois de suite jeter l’eau de cuisson. Il ne reste plus que les fibres des légumes auxquelles s’ajoutent selon le goût de chacun des aromates.

** Il existe deux types de déchets :

  • les colles, non solubles dans les liquides (glaires, mucosité…). elles s’éliminent par le foie, les intestins et les glandes sébacées. Les poumons seront un émonctoire de secours, de même que l’utérus. Leur origine est une alimentation trop riche en sucre et en graisses ; Elles seront la cause probable de rhinites, sinusites, bronchites, angines, cystites, eczémas, acné, dermatoses (…)
  • les cristaux, solubles dans les liquides. Ils s’éliminent par les reins et les glandes sudoripares. Leur origine est une alimentation trop riche en protéines et en sucre raffiné ; Ils seront la cause probable de rhumatismes, arthrites, arthroses, de la goutte et des calculs.

 

Ne prenons pas notre corps pour une poubelle ! Prenons soin de lui, prenons soin de vous !

Tout autour de nous, dans la nature, la vie s’éveille… Le printemps est la saison du renouveau. Pour nous aussi, à condition de s’accorder un peu de temps et de permettre à ce flot d’énergie vitale régénérant d’exister en nous.

Après l’hiver, notre organisme se trouve souvent intoxiqué par une alimentation trop riche et par le manque d’exercice ou de grand air. Ses fonctions métaboliques se ralentissent, des carences se manifestent et notre vitalité diminue.

printemps

Nous sommes constitués de plus de 70 % d’eau. Les liquides circulants (ou humeurs) apportent non seulement l’oxygène, l’énergie, les nutriments et toutes les informations nécessaires à la vie des cellules mais ils transportent également l’ensemble des déchets, toxines, polluants et résidus métaboliques vers les organes filtres (ou émonctoires) qui se chargent de les évacuer vers l’extérieur.

Si la quantité de déchets à traiter est supérieure à la capacité de travail des organes filtres (intestins, foie et reins d’une part, et poumons et peau d’autre part), ces derniers sont surmenés et des blocages émonctoriels se manifestent (troubles digestifs divers, allergies, inflammations chroniques, surcharge pondérale, affaiblissement immunitaire…).

L’alimentation souvent trop riche ou inadaptée à nos besoins réels est la source principale de ce phénomène d’intoxication mais pas le seul. Le stress mais également nos peurs, nos émotions, nos pensées négatives agissent comme un facteur aggravant de ces troubles ressentis par un corps que l’on n’écoute pas ou peu.

Et nous sommes tous concernés sans exception.

La naturopathie nous offre des solutions pratiques pour aider à détoxiquer notre organisme :

1 – Adapter notre régime alimentaire

Commencer par éliminer les charcuteries, les desserts et boissons sucrés, les fritures… Privilégier les fruits et légumes crus et cuits à la vapeur douce, les infusions de plantes, thé vert et rouge…

2 – Privilégier la relaxation, la détente et les exercices physiques

Pratiquer la marche et la respiration conscientes, s’accorder un instant privilégié et se faire masser…

3 – Utiliser des plantes naturelles qui favoriseront l’évacuation de l’ensemble des déchets par les organes filtres

Se relaxer avec l’huile essentielle de basilic, de mandarine ou encore d’orange douce, se recharger avec l’huile essentielle d’eucalyptus radiata …

Mieux vaut prévenir que guérir

La naturopathie est une médecine douce, préventive et éducative. Elle concerne les personnes en bonne santé et qui souhaitent le rester.

Le naturopathe a recours à des conseils d’hygiène de vie mêlant une meilleure alimentation, un bon sommeil, la pratique d’exercices physiques, une médecine par les plantes ou des disciplines héritées de médecines ancestrales (médecine chinoise, médecine ayurvédique).

Ou comment conserver ou retrouver des jambes légères

Les beaux jours arrivent à grands pas… La chaleur et ses désagréments aussi.

La chaleur augmente la dilatation des veines, diminue leur tonicité et leur capacité à faire remonter le sang vers le coeur, et c’est ainsi que lourdeur ou gonflements au niveau des jambes se font ressentir. Voici quelques conseils à suivre pour pallier à ces sensations désagréables de jambes fatiguées, congestionnées.

Donnez-vous le temps de prendre du temps et prenez soin de vous…

A consommer sans modération, la marche. Il faudrait marcher au moins 20 minutes/jour (2 kms/jour) :

  • préférez les escaliers à l’ascenseur,
  • descendez une station de bus avant celle de votre destination finale,
  • ou promenez votre chien d’un bon pas…

Autant de petits « trucs » simples d’application pour activer les muscles des jambes et plus précisément ceux des mollets qui compriment les veines en se contractant et forcent le sang à remonter jusqu’au coeur. L’impulsion des pieds sur le sol et l’appui sur la plante des pieds stimulent le retour veineux.

Si tant est que vous ne marchez pas ou peu, alors, faites des rotations des chevilles pour réactiver la circulation et marchez sur la pointe des pieds!

Pratiquer une activité sportive (mais pas n’importe laquelle!) : le vélo, sur route ou d’appartement, la natation ou l’aquagym, la marche bien-sûr, en campagne ou en bord de mer (pour tirer profit de tous les bénéfices de l’eau salée dans la relance de la circulation).

Manger sainement. Enrichissez votre alimentation en légumes frais et verts, en fruits et faites le plein de vitamines et de minéraux :

  • Vitamine E : noix, amandes, graines, céréales, huile végétale, légumes verts comme les épinards ou les asperges
  • Vitamine PP (ou B3) qui renforce les parois des veines et capillaires : poissons de mer froide comme la morue ou le saumon, les viandes et en particulier le foie
  • Vitamine C : agrumes, persil, kiwi et dans la plupart des fruits et légumes
  • Sélénium et Zinc : fruits de mer, légumes secs comme les lentilles ou les haricots
  • Antioxydants : fruits rouges comme la framboise, le cassis ou les fraises

Les plantes, (phytothérapie) sous forme de gelules, en liquide, en tisane ou en décoction, sont également un remède efficace contre les « jambes lourdes », en ayant notamment une action veinotonique et en favorisant la circulation lymphatique. Consommées en cure, elles permettent de diminuer le phénomène de rétention d’eau et le résultat est visible rapidement.

  • vigne rouge (feuilles) : propriétés tonifiante
  • cassis (fruits)
  • marron d’Inde (écorces)
  • cyprès (cônes)
  • hamamélis : propriétés vasoconstrictrices
  • petit houx (rhizome)

Les Huiles Essentielles (aromathérapie) appliquées en massage avec une huile végétale (calendula, amande douce, noisette ou sésame) sont également actives dans la relance de la circulation :

  • HE Cyprès de Provence : elle stimule la circulation du sang en la fluidifiant et lutte efficacement contre les crampes et la rétention d’eau.
  • HE Cannelle : Outre ses propriétés antibactériennes et antiseptiques, elle favorise le flux sanguin et agit contre la cellulite (attention cependant, à utiliser avec parcimonie 3 gouttes dans 20 gouttes d’huile végétale car elle peut être dermocaustique).
  • HE Citron : elle favorise la microcirculation avec des propriétés fluidifiantes et drainantes et lutte contre les phlébites, les varices.
  • HE Patchouli : elle a des propriétés décongestionnante, phlébotoniques anti-inflammatoires et drainantes.

En synergie, le Cyprès et le Patchouli (2 à 3 gouttes de chaque dans une huile végétale) soulagent la sensation de lourdeur au niveau des jambes.

Enfin, ne négligez pas le recours aux médecines douces comme l’acupuncture ou l’homéopathie mais également aux techniques manuelles de massage qui aident à désengorger les tissus, limiter la rétention d’eau par la stimulation de la circulation lymphatique et veineuse et notamment la Lympho-Energie® qui allie l’énergétique chinoise aux manoeuvres de relance lymphatique.

Les autres conseils pour tous les jours :

  • ne croisez pas les jambes en position assise,
  • évitez les talons trop hauts ou trop plats (la bonne hauteur étant de 3-4 cm),
  • évitez les vêtements trop serrés,
  • surélevez vos jambes dès que possible,
  • prenez des bains de pieds le soir avant d’aller vous coucher, dans de l’eau froide avec l’ajout d’une poignée de sel marin ou dans une décoction de feuilles de vigne rouge ou d’écorce de marron d’Inde pendant 15 minutes,
  • massez-vous avec par exemple, une préparation à base d’huile essentielle de Cyprès de Provence et d’huile végétale, la plante des pieds, les chevilles et même la jambe entière, en partant du pied au genou et du genou au haut de la cuisse,
  • terminez votre douche par un jet d’eau froide en remontant des pieds vers les cuisses,
  • buvez de l’eau qui reste votre meilleure alliée, à température ambiante, et des tisanes à volonté,
  • évitez les expositions directes et prolongées au soleil au niveau des jambes.

Au revoir jambes lourdes, bonjour jambes légères!…

Pour tout complément d’information, n’hésitez pas à me contacter par téléphone au 06.71.56.48.56 ou par mail depuis la rubrique Contact.