Les monodiètes d’Automne

Rappel et Mise en garde : En aucun cas la monodiète ne doit être prise pour base d’un régime ou d’une alimentation permanente. Elle est conseillée uniquement temporairement dans le but d’éliminer les toxines du corps. La monodiète n’exclut pas non plus la consultation auprès d’un spécialiste de santé. Par ailleurs, toute monodiète nécessite des précautions de pratique. La période doit être bien choisie, votre vitalité doit être bonne. Laisser vous conseiller par votre naturopathe qui pourra adapter la cure à votre personnalité.

La monodiète de raisins

Contre-indications :

  • diabète insulino dépendant (diabète maigre)

Durée et périodicité :

de 1 jour à plusieurs semaines, cure d’automne par excellence

Déroulement :

  • choisir un raisin de qualité bien mûr, chasselas blanc ou muscat noir ou blanc (finesse de peau)
  • le laver très soigneusement (plusieurs eaux)
  • avaler la peau et les pépins (voire même en mâcher quelques uns, en particulier du raisin noir, pour leur qualité antioxydante,
  • consommer de 1 à 3 kg par jour au rythme de 1 repas toutes les 2 ou 3 heures

 

Propriétés :

Le raisin est riche en minéraux et vitamines. Selon les témoignages, la cure de raisin apporte bien-être et vitalité. Cette cure semble avoir une action sur la santé globale et soulager la constipation, les insomnies, les problèmes de peau, la fatigue, la nervosité, les maux de tête(…) Cette cure est par ailleurs très efficace en cas de surcharge pondérale (perte de poids notable et souvent durable).

 

La monodiète de pommes douces

Contre-indications :

  • Possibilité de colites à cause de la cellulose
  • Tolérance chez le diabétique

Durée et périodicité :

de 1 à 10 jours en automne

Déroulement :

  • choisir les espèces les plus rustiques
  • éviter les fruits acides
  • consommer de 1 à 3 kg de fruits par jour, à bien mâcher
  • panacher la cure en jus, fruits crus ou cuits
  • agrémenter sa préparation de cannelle ou de jus de citron selon le goût

Propriétés :

La pomme possède des qualités aussi nombreuses que précieuses : elle est anti rhumatismale, hypocholestérolémiante, diurétique, stomachique (antiseptique intestinal et protectrice gastrique) (…)

Accompagner sa cure monodiète d’une cure d’eau hydroxydase,

L’eau hydroxydase

Contre-indications :

  • Hypertension artérielle
  • Insuffisance rénale

Durée et périodicité :

30 jours au printemps et en automne

Déroulement :

  • consommer lentement, à la bouteille (évite l’oxydation)
  • ne pas agiter
  • la boire non glacée et loin des repas
  • de 1 flacon (cure d’entretien) à 3 flacons (cure intensive) par jour

Propriétés :

Elle accompagne l’élimination des toxines accumulées par ses effets sur les reins et le foie. Elle s’utilise dans tous les cas de surcharges métaboliques (acide urique, cholestérol), de surcharges pondérales (cellulite, excès de poids), de surcharges liées au stress, à la sédentarité et à une alimentation trop riche…

mais aussi…

La monodiète de carottes

Contre-indications :

  • Index glycémique élevé

Durée et périodicité :

de 1 jour  à 1 semaine, en toute saison même si les carottes de printemps sont bien meilleures sur les plans nutritif, dépuratif et organoleptique.

Déroulement :

  • brosser les légumes sous l’eau
  • les couper dans le sens du légume pour éviter l’oxydation
  • panacher la cure en jus, en légumes crus ou cuits, en soupe ou en purée

Propriétés :

La carotte a de nombreuses vertus : elle est régulatrice de l’intestin, anti-anémique, cicatrisante gastrique, dépurative, fluidifiante biliaire (…)

 

La monodiète de bananes

Contre-indications :

  • Prudence chez le diabétique du fait de l’apport glucidique,
  • Hyperkaliémie (excès de potassium sanguin)

Durée et périodicité :

De 1 à 3 jours d’octobre à mars

Déroulement :

  • mâcher consciencieusement le fruit
  • écraser le fruit bien mûr à la fourchette (sa digestibilité s’améliore à l’oxydation)
  • panacher la cure en fruits crus et cuits
  • consommer entre 8 et 12 fruits par jour sans risque de surcharge

Propriétés :

Cette cure convient bien aux « non initiés » des détoxications naturopathiques (comme d’ailleurs la cure de riz ou de pommes de terre… à réserver pour l’hiver de préférence). La banane, fruit alcalinisant, est un bon correcteur de l’acidose tissulaire répandue à notre époque de stress permanent.

Conférence du 22 avril 2013

Partout, dans la presse féminine, sur les différents médias, on nous vante les mérites de X régimes avec de belles promesses quant à retrouver notre « ligne » mais avant cela, posons nous les bonnes questions…

Notre santé est dans l’assiette… Rien de nouveau !

« 5 fruits et légumes par jour », mot d’ordre lancé par l’OMS  mais comment faire ?

L’hygiène alimentaire selon une approche naturopathique

Le but de l’alimentation est de fournir à notre corps de quoi fonctionner correctement, mais de quoi a-ton besoin exactement ?

Y-a-t-il une façon unique de se comporter face à son assiette ?

Quels sont les trucs et astuces qui peuvent m’aider à avoir une alimentation équilibrée, sans frustration ni privation ?

C’est autour de toutes ces questions que sera construite la conférence… une aide à de nouvelles habitudes alimentaires pour faire en sorte que notre corps soit respecté…

cette conférence n’abordera pas le cas des intolérances ou allergies alimentaires, sujet qui fera sans doute l’objet d’une prochaine conférence.

L’anti-régimes

Plus on s’astreint à des régimes draconiens plus on prend du poids ! Qui plus est plus le risque d’être diagnostiqué diabétique est grand !

En matière de poids, nous sommes tributaires de nombreux facteurs : la génétique, le sexe, l’âge, le fait d’être sportif ou non…

Première chose : Accepter que l’on ne choisisse pas son poids d’équilibre, celui pour lequel l’organisme est réglé pour fonctionner correctement, quand bien même ce n’est pas le poids que l’on souhaite voir en montant sur la balance !

Plutôt que de parler régime et si nous parlions rééducation alimentaire, pas à pas… en commençant par bannir les phrases toutes faites « je dois perdre 5kg, 10 kg ou 15kg… »

Et si nous apprenions à manger en fonction de nos besoins et non pas en fonction de nos compulsions ? Car plus nous mangeons, plus nous avons envie de manger ! Plus on se prive d’un aliment, plus on le désire !

L’organisme est le meilleur régulateur de poids qui soit quand on le laisse fonctionner sans brimade ni restriction : la véritable clé est donc de réapprendre à faire confiance aux signaux de notre corps.

Retrouvons nos sensations alimentaires et faisons la paix avec la nourriture.

1 – Reconnaître la vraie faim

Cette « vraie » faim indique un besoin physiologique : avant de manger, le cerveau envoie des signaux pour déclencher des contractions de l’œsophage et de l’intestin, permettant aux résidus des repas précédents d’être éliminés et permettre ainsi au tube digestif de se remplir à nouveau.

Rien de plus simple pour reconnaître cette vraie faim… ne pas manger ! Attendre que la faim se manifeste pour détecter les bons signaux…

2 – Un autre signal : la satiété

La satiété nous indique la suffisance d’un apport alimentaire.

Il faut au moins 20 minutes à l’organisme pour prendre en compte ce qu’il a ingéré et envoyer une information au cerveau pour que la prise alimentaire s’arrête ou continue.

Manger lentement en étant attentif et surtout par petites quantités est une façon de (re)découvrir cette sensation.

3 – Ré-apprivoiser l’appétence

L’appétence est un système qui permet de réguler non pas la quantité ingérée mais la qualité.

Le corps sait ce dont il a besoin en nutriments, vitamines, minéraux… il nous donne de l’appétit pour les aliments susceptibles de combler ces besoins.

Au cours de votre repas, vous pouvez être rassasié face à un plat de viande et pour autant l’envie de fruits ou de fromage est encore présente !

Nous ignorons ces signaux depuis très longtemps, parfois depuis toujours ou presque, car des recherches ont montré que, jusqu’à l’âge de 5 ans, les enfants ont une très bonne régulation de leur appétit, ou « appéstat ».

Ainsi, adultes, nous nous fions plutôt à des critères sociaux (je m’arrête de manger quand les autres autour de la table le font) ou des indices visuels (lorsque la table est débarrassée) ou sensoriels de douleur (attendre d’avoir l’estomac lourd, ou distendu !).

Si nous tentions de manger juste assez. Juste assez pour rester en santé, juste assez pour nous sentir satisfaits, juste assez pour ne pas tomber dans la gourmandise !

Cette notion de juste assez ne représente pas une mesure précise, il faut être attentifs à notre faim, prendre en compte notre niveau d’activité physique, des variables telle que la température extérieure…

Eduquez votre esprit… et veillez à ne pas tomber dans certains pièges :

  • Les bols larges, comme les grosses portions ou les gros paquets, peuvent suggérer qu’il est approprié de manger une grande quantité ; choisissez de grands récipients pour servir les fruits et légumes !
  • Stockez des aliments sains ou ne stockez pas ! Ainsi moins de tentation !
  • Se servir dans de petites assiettes donne la sensation de manger davantage que lorsqu’on utilise une grande assiette,
  • Loin des yeux, loin du ventre : l’accessibilité et la visibilité contribuent à la surconsommation
  • Méfiez-vous des produits allégés qui incitent à manger plus en déculpabilisant la consommation !
  • Gardez une trace de ce que vous mangez et visualisez la totalité de ce qui compose votre repas avant de manger… Le cerveau obtient ainsi un premier repère, un indicateur pour lui permettre d’envoyer les signaux au moment propice !
  • N’oubliez pas le plaisir ! et aussi la convivialité !